Bureau de W.Warwick [Guerisseur en Chef]

Le bureau du Guérisseur en Chef des Pathologies des Sortilèges de l'hôpital Sainte Mangouste avait été aménagé avec soin par son possesseur, Wenceslas Warwick. Une grande pièce rectangulaire à deux niveaux étaient-elles assez grande pour tous les besoins du médicomage ? Certainement, puisqu'il l'avait conçu lui-même lors de son arrivée à Sainte Mangouste en tant que Guérisseur En Chef.

Le premier niveau ressemblait plus à un petit salon qu'à un véritable bureau. Les murs étaient couverts de bibliothèques qui regorgeaient d'anciens ouvrages, traitant pour la plupart de la théorie des sortilèges et des pathologies magiques. Certaines étagères présentaient avec fierté des artefacts magiques aux propriétés connues lui seul. Au centre de la pièce qui semblait carré, une table basse était entourée de petits fauteuils aux dossiers moelleux. Sur la table basse était posée une pensine recouverte d'un couvercle d'argent.

Au deuxième niveau, accessible par un escalier de pierre en colimaçon, se trouvait le bureau proprement dit. Plus de livres, plus d'objets. Quelques tableaux mouvants, mais surtout plusieurs dizaines d'étagères sur lesquelles étaient entreposés jusqu'au haut plafond des fioles, des cornus, des bocaux, des alambics, des crânes animaliers, des plantes séchées, des cadavres de rongeurs ... Une forte odeur de moisissure embaumait l'air. Le bureau était très ouvragé, luisant à la lueur des chandelles. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, il était très bien rangé : une boule de cristal énorme trônait dans le coin droit, et une plume et un encrier de bronze sommeillait au centre.

Wenceslas Warwick faisait les cent pas entre les rayonnages des bibliothèques, l'air soucieux. Il tenait sa précieuse baguette entre ses mains fébriles, et les pans de sa cape tourbillonnaient derrière lui. Depuis qu'il était revenu de France suite au décès du célèbre Harry James Potter, de plus en plus de blessés affluaient à l'hôpital. Cela l'inquiétait beaucoup.

Il regarda sa montre. Les aiguilles tourbillonnaient à toutes vitesse, mais il savait très bien quelle heure il était. Visiblement, le "docteur" attendait quelqu'un.

Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 27/06/2008

Lyrrha avait quitté le magasin ou elle travaillait dans l'allées des embrumes. Elle avait téléphoné il y a déjà une semaines a l'hôpital de Sainte Mangouste pour obtenir des informations sur un des niveaux qui l'intéressait qui traitait des pathologies des sortilèges. Elle avait pris un rendez vous avec un médicomage du nom de Warwick.
Elle devait faire bonne impression paraître correcte elle rentra donc au manoir des Rice pour enfiler des vêtements convenables et élégants. Oui quand il s'agit de faire bonne impression Lyrrha met tout de son côté, un léger coup de baguette et la voilà resplendissante.

Elle sortit ensuite du manoir et se rendit à l'hôpital. Elle se présenta a l'accueil et dit a la jeune femme qui y était avec un sourire aux lèvres.

- Bonjour ! Je suis Lyrrha Silfriem j'ai rendez vous avec Monsieur Warwick !

La jeune femme lui sourit et lui indiqua ou elle devait se rendre. Elle suivit ses conseils avec grande intention et se rendit au quatrième étage et posta devant la porte mais elle ne frappa pas tout de suite au bureau. Elle détacha ses cheveux qu'elle attachés car dehors il y avait un vent qui les auraient complètement décoiffés. Elle se coiffa d'un coup de main avant de frapper a la porte. Elle attendit une réponse.

Pour toute réponse, la porte s'ouvrit. Wenceslas Warwick quitta sa laborieuse méditation pour descendre au premier niveau de son bureau afin d'accueillir comme il se doit celle qu'il considérait déjà comme son invitée. Une sorcière qui souhaitait des renseignements sur les pathologies des sortilèges avait naturellement toute son attention ! Le jeune homme esquissa donc un sourire tout à fait naturel quand il invita la jeune demoiselle à pénétrer dans son domaine d'un signe leste de la main.

- Mademoiselle, je vous en prie, entrez ! Je vois avec un certain soulagement que notre service de réception a su vous guider jusqu'à moi ... C'est plutôt encourageant ! Qui sait ce qui serait arrivé s'il vous avait envoyé ailleurs ...

Il avait dit cela sur le ton de la conversation mais gardait tout son sérieux. Il était déjà arrivé qu'une personne, au lieu de lui être envoyé, soit envoyé dans un autre département de l'hôpital Sainte Mangouste. Les conséquences avaient été désastreuses, terriblement désastreuses.

Wenceslas invita la jeune femme à prendre ses aises, et lui proposa quelques friandises disposées avec harmonie sur la table basse, aux côtés de la pensine. D'un coup de baguette, il anima les assiettes qui tournoyèrent joyeusement, proposant à qui le souhaitait le plaisir subtil de goûter à des sucreries délicieuses.

- Je suis Wenceslas Warwick, mais vous le savez déjà. Je suis enchanté de vous rencontrer, madame ... ?

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Lorsque la porte s'ouvrit elle vit un homme qui l'invita à entrer. Elle entra donc dans le bureau, jetta un coup d'oeil rapide à l'ensemble de la pièce avant de repporter son attention sur le médicomage. Il semblait soulager qu'elle ait trouver et que la reception l'est bien guider..M^me surpris d'un certaine manière. Lyrrha sourit simplement avant de répondre en le fixant, une habitude qu'elle avait quand elle parlait aux gens, les regarder droit dans les yeux, on décèle des tas de choses ainsi.

- Merci ! Le service de réception était trés agréable et puis trés précis dans ses explications, c'est la première fois que je viens ici.. C'est vraiment immense tout de même.

Il l'invita ensuite à elle accepta avec un sourire puis des assiettes de friandises se mirent a tournoyer offrant a Lyrrha un choix de couleurs, de parfums exquis. Mais Lyrrha n'avait pas vraiment envie de sucrerie pour le moment, elle regarda de nouveau Wenxeslas qui venait a présent de se présenter et l'invitait a en faire de même.

- Mademoiselle Silfriem ! Lyrrha Silfriem !

Elle tendit sa main vers le médicomage

Le médicomage saisit poliment la main de la jeune femme et la serra sobrement avant de l'inviter à s'asseoir autour de la table basse. Il fit un geste de la main en direction des assiettes tournoyantes et celles-ci se posèrent doucement sur la table, comme endormies. Il tira une chaise pour son invitée et s'assit lui-même sur une autre chaise. Gardant toujours sa baguette à la main, il s'exprima d'une voix calme, douce et bienveillante.

- Alors dîtes-moi ... Que me vaut le plaisir de votre visite, mademoiselle Silfriem ? Je ne crois pas vous avoir déjà vu par ici ... et pourtant, Merlin sait que chaque jour nous apporte son lot de nouvelles têtes ... Mais c'est le triste fardeau du médicomage ... Même le Ministre de la Magie ne voit pas durant son mandat autant de gens que nous en une semaine !

Il acheva sa phrase d'un rire courtois, sobre. Il ne voulait ni paraître grossier ni emprunté, mais il savait qu'il devait afficher une certaine insouciance devant les patients et les visiteurs de l'hôpital. En effet, qui aurait voulu d'un médecin au teint pale, à l'allure frêle et aux paroles funèbres ?

Avant que Lyrrah ne pût répondre, un hibou grand duc pénétra dans le bureau par l'unique fenêtre ouverte. Il vint tournoyer en hululant au dessus des deux sorciers et déposa une lettre sur la table, devant le médicomage. Cette lettre scellée d'un cachet de cire portait le blason de l'Institut Beauxbâtons. Wenceslas la prit dans ses mains et la glissa dans une poche intérieure de son manteau de sorcier. Il jeta un regard au hibou qui alla se poser sur l'une des poutres apparentes. Un petit cri plaintif indiquait qu'il était fatigué d'un si long voyage depuis la France.

- Je vous prie d'excuser Anatole, mademoiselle. C'est un hibou très vaillant, mais également très mal élevé.

» Wenceslas Warwick